Compagnie Macartan

DOSSIER PRESSE
 
LES CHAISES :   Eugène Ionesco
 
Auteur : Eugène Ionesco
Mise en scène : Thierry Harcourt
Comédiens : Frédérique Tirmont, Bernard Crombey
Musique : Tasio Caputo
Lumières : Thierry Harcourt et Pascal Araque
Costumes : Laurent Mercier
Assistante mise en scène : Clara Huet
 
PRODUCTIONS : Compagnie Macartan, Théâtre Montansier, Comédie de Picardie, Arts Live Entertainment – Fimalac Culture.Soutiens: Adami
 
 
Un des chef-d’œuvre les plus loufoques de l’œuvre de Ionesco. Une vibrante symphonie humaine.
 
L’Auteur
Eugène Ionesco est un des rares auteurs à avoir été reconnu de son vivant comme un « classique ». Il est considéré, avec l’Irlandais Samuel Beckett, comme le père du théâtre de l’absurde, pour lequel il faut « sur un texte burlesque un jeu dramatique – sur un texte dramatique un jeu burlesque ».  Ionesco disait : « Je préfère à l’expression absurde celle d’insolite ». Mais l’insolite ne rejoint-il pas tout simplement le quotidien ? Il voit dans ce dernier terme un caractère d’effroi et d’émerveillement face à l’étrangeté du monde, alors que l’absurde serait synonyme de non-sens, d’incompréhension. Il s’est révélé unique dans le domaine du rire insolite.
Ionesco est un personnage iconoclaste et avant-gardiste, il déroute la critique parisienne par ses facéties et son esprit de contradiction. Il est décrié comme un des plus grands perturbateurs du théâtre, pour finir comme avec les plus grands, sur la plus haute marche. N’est-ce pas le seul Eugène Ionesco que l’on joue encore au théâtre de La Huchette tous les soirs avec succès depuis 1957 !
 
Résumé
La vie ne serait-elle pas tout simplement un espace-temps un peu fou entre la vie et la mort ? Les êtres humains ne sont-ils pas tous capables de réactions plus ou moins incohérentes, lorsqu’ils approchent de l’abime ? C’est la situation de la pièce, celle de deux êtres plongés dans une solitude extrême face au crépuscule de leurs vies. On a le sentiment qu’ils ne mourront jamais, tant que l’imagination du jeu à conjurer le sort ne s’éteindra pas. Ionesco devient alors maître du genre, magnifiquement. On rit de cette absurdité, on est ému et c’est au final la poésie qui l’emporte.
 
Note d’intention du metteur en scène
Ionesco maitrise la prise de risque par l’absurde tout en touchant au plus intime de nos troubles comme personne.  Il faut, pour s’attaquer à ce monument de théâtre, l’envie de défendre ce texte fort et intemporel mais aussi d’être accompagné par des interprètes de haut vol ! L’envie est venue de là, désirer réunir sur scène les formidables Frédérique Tirmont et Bernard Crombey. Le rythme est primordial dans tout théâtre et celui de cette farce tragique est frénétique, l’énergie du désespoir, tel le tourbillon incessant des arrivées des invités ajoute toujours et encore à la solitude de ce couple. Cette partition de jeu est quasi musicale et demande une grande dextérité technique.  La lumière, le son, et pour tout décor des… chaises, voilà nos seules exigences afin de raconter cette histoire pleine de toutes ses couleurs, passant sans arrêt de la comédie pure à la tragédie assumée. Challenge remarquable s’il en est, excitant à relever.
Thierry Harcourt, metteur en scène.
 
La Compagnie
La compagnie Macartan a pris son envol au théâtre du Rond-Point avec la création de « Monsieur Motobécane ». La pièce n’a jamais cessé de se jouer à Avignon et en tournée dans toute la France et reprendra à Paris au printemps 2024 au théâtre du Petit Saint Martin. La compagnie suit particulièrement Bernard Crombey, elle a créé notamment « Le Cancre » sur des textes de Daniel Pennac, « L’ouvre-Boite » de Victor Lanoux et aujourd’hui « Les chaises » d’Eugène Ionesco.
 
Le metteur en scène
Thierry Harcourt :
Acteur et réalisateur, il a à son actif plus d’une cinquantaine de mises en scènes de théâtre autant en France qu’à l’étranger. Au Lucernaire il a eu la joie de mettre en scène « L’amante anglaise » de Marguerite Duras ainsi que « Trois pièces courtes » de George Feydeau. Il a écrit et réalisé « Photo de Famille,« un court-métrage pour Movie Da prods. Et « Venise A/R« , un long-métrage pour Toto productions. Dernièrement, il a mis en scène en 2022 : George Dandin de Molière avec Delphine Depardieu, Jean Franco, Axel Blind entre autres Festival de Jarnac.  Nais de Pagnol avec la compagnie Les fautes de frappe Festival d’Avignon et tournée. Au Scalpel de Antoine Rault avec Bruno Salomone et Davy Sardou Festival d’Avignon et Théâtre des Variétés.  2021 : The Laramie Project, a reading de Moises Kaufman avec The big funk company, Le Pavé d’Orsay. Une vie allemande de Christopher Hampton adapté par Dominique Hollier avec Judith Magre, théâtre de Poche Montparnasse…
 
Les Acteurs
Frédérique Tirmont : Rôle : La Vieille. 
Elève du conservatoire national supérieur d’art dramatique de Paris. Débute au théâtre en 1971 dans les Femmes Savantes, elle alterne le répertoire classique et contemporain. Sous la direction de nombreux metteurs en scène tels : Jean-Louis Barrault, Gildas Bourdet, Jérôme Savary, Patrice kerbrat,. Le Bel-Air de Londres au côté de Robert Hirsch lui vaut sa première nomination aux Molières en 1999 et en 2006 le rôle de Vera Donovan dans Dolores Claiborne, une deuxième. Elle joue en 2010 dans La Nuit de l’Audience au Petit Montparnasse avec Brigitte Fossey et en 2012, le Scoop de Marc Fayet au Théâtre Tristan Bernard, Chers Parents d’Emmanuel et Armelle Patron au théâtre de Paris en 2021, 2022,2023. On la voit au cinéma dans Taxi2, Requiem Pour une Tueuse, Jamais le premier soir, et Premiers Crus avec Gérard Lanvin, un homme Pressé, Tanguy le retour. Enfin elle tourne régulièrement pour la télévision depuis 1978 notamment dans : Paris Enquêtes Criminelles, Les Copains d’Abord, Les Petits Meurtres d’Agatha Christie, Les Toqués, Origine, Falco, et No second Chance, avec Alexandra Lamy ,10 pour cent (S : 3 et 4). Active dans le doublage depuis 1985, elle est actuellement la voix officielle de Meryl Streep et Emma Thompson entre autres…
 
Bernard Crombey Rôle : Le Vieux. 
Après le premier prix au cours Simon en 1971, un prix de comédie moderne et classique au Conservatoire National d’art dramatique en 1974, et une proposition à la Comédie Française, il rejoint finalement le cinéaste Alain Cavalier, co-écrit et joue « Le Plein de super », signe la collaboration à la réalisation de « Libera Me » avec Alain Cavalier (primé au festival de Cannes en 1992). Au théâtre, il est l’adaptateur notamment de – « Monsieur Motobécane » créé au théâtre du Rond-Point et 10 saisons au festival d’Avignon (500 représentations en France). Il joue une vingtaine de pièces dans les théâtres publics et privés – W. Shakespeare, T. Williams, F. Billetdoux, A. Wesker, J. Anouilh, aux théâtres de l’Odéon, Chaillot, Athénée, Hébertot, Edouard VII, sous les directions de Roger Blain, Daniel Benoin, Maurice Benichou, Bernard Murat… On le retrouve notamment au cinéma avec les réalisateurs, Bertrand Blier (Buffet froid et Les Acteurs), Claude Lelouch (À nous deux), Patrick Chesnais (Charmant garçon), Jean Becker (Dialogue avec mon jardinier), Diane Kurys (Sagan), ainsi que le portrait d’Alain Cavalier « Bernard portrait XL » sortie cinéma en 2018. Il a joué également de nombreux rôles principaux à la télévision dans une quarantaine de téléfilms et séries.
Retour en haut