Compagnie Macartan

Avec Véronique Boulanger et Jérôme Keen
Mise en scène : Véronique Boulanger
Lumières : Thierry Ravillard
Décors : Patrick Harel
Costumes : Graine de Coton
Durée : 1h20
Contact : ohlesbeauxjours75@gmail.com              compagnie.macartan@gmail.com
Winnie et Willie sont dans le désert.
Winnie est enterrée jusqu’à la taille et son ombrelle la protège du soleil. Willie qui ne peut que ramper d’un endroit à l’autre pour se mettre à l’ombre, dort beaucoup. Et Winnie parle, parle, parle…
«Beckett doit être content»
La Marseillaise Jean-Louis Châles

«Portée par une actrice époustouflante»
Artistik Rezo Hélène Kuttner

«Véronique Boulanger est une admirable Winnie»
L’œil d’Olivier Marie-Céline Nivière
La note d’intention
En tant que comédienne cherchant toujours à explorer des univers différents, je ne comprenais pas grand-chose à celui de Beckett et j’avais irrésistiblement envie d’appréhender son monde : rien de plus excitant que d’approcher les auteurs couronnés par la critique mais que l’on perçoit opaques.
Alors je me suis mise au travail et j’ai lu et relu inlassablement et de temps en temps une phrase faisait écho en moi, me parlait et plus je lisais, plus les mots s’incrustaient en moi jusqu’à devenir miens. Je me surprenais à parler en employant les mêmes mots, puis les mêmes phrases…
J’ai aussi écrit beaucoup la pièce : j’ai couvert des cahiers entiers du texte OH LES BEAUX JOURS jusqu’à ce que tous les mots de Beckett m’appartiennent.
Ce fut un travail qui au départ devait être un travail expérimental car je ne suis pas metteuse en scène mais en suivant scrupuleusement les indications de Samuel Beckett, les fameuses didascalies, j’ai répété et répété les gestes qu’il décrivait sans savoir où cela me mènerait et puis – un jour- comme dans un puzzle,  toutes les pièces se sont mises à s’imbriquer et avoir du sens.
Voilà j’ai choisi de jouer et de faire moi-même la mise en scène car de cette recherche personnelle qui devenait de plus en plus spécifique, j’ai pensé que le public serait troublé de voir à quel point OH LES BEAUX JOURS décrit une situation tellement banale pour chacun d’entre nous à savoir : comment vivre dans ce monde où la difficulté de communiquer est de plus en plus grande, et dans cette solitude qui en découle, comment rendre le quotidien supportable.
Pour ma part je rejoins l’état d’esprit de Winnie qui s’acharne à ne pas se laisser tomber,  et qui, grâce à son imagination débordante et ses souvenirs qu’elle extrait de là où elle peut,  elle se donne et donne le goût de vivre.
Véronique Boulanger
Metteure en scène 
Jérôme Keen
Acteur français, suit une formation classique à Paris auprès de Cécile GRANDIN, Jean Louis BIHOREAU et Jean Pierre MARTINO. Ensuite il complète sa formation avec Carlo BOSSO du Piccolo Teatro di Milano et avec Jack WALTZER de l’Actor’s Studio. Puis il participe à des stages avec Jean Paul ZENNACKER, Jordan BESWICK et John STRASBERG ainsi qu’avec Xavier DURRINGER.
Acteur français, suit une formation classique à Paris auprès de Cécile GRANDIN, Jean Louis BIHOREAU et Jean Pierre MARTINO. Ensuite il complète sa formation avec Carlo BOSSO du Piccolo Teatro di Milano et avec Jack WALTZER de l’Actor’s Studio. Puis il participe à des stages avec Jean Paul ZENNACKER, Jordan BESWICK et John STRASBERG ainsi qu’avec Xavier DURRINGER.
Au théâtre il a interprété des premiers rôles : Macbeth, le Roi Jean et Timon d’Athènes de Shakespeare, Dom Juan et Tartuffe de Molière, Œdipe de Sophocle, Narcisse de Rousseau, Britannicus de Racine. En alternance Timon d’Athènes, le Roi Jean, Œdipe, Narcisse (Rousseau), Britannicus. En alternance dans un marathon shakespearien : Timon d’Athènes, Kent (le Roi Lear) le Duc Orsino (la Nuit des Rois) et Olivier (Comme il vous plaira) ainsi que Bottom et Démétrius dans Le songe d’une nuit d’été. Il a joué aussi Banco dans Macbeth, Merlin dans le Roi Arthur de Jean Philippe BECHE. Dans les Beckett : Willie dans « Oh les beaux jours » avec Véronique Boulanger, Clov dans « Fin de partie » Pozzo dans « En attendant Godot » Jérôme Mahler dans « Jeux d’enfants » de R. Marasco au Théâtre 13 (concours 2016 prix du public) mise en scène Dorothée Deblaton. Jason Carroway dans « A propos de passion » de Graham Farrow Mise en scène de Caroline Rabaliatti. Il a joué dans des pièces de Marivaux, Musset, Beaumarchais, Loe de Vega, Gauthier, Guitry, Sartre, Mauriac, Schnitzler, Albee…
Au cinéma, il a tourné dans le dernier fim de David FINCHER « The killer » et dans « De Gaulle » le nouveau film d’Antonin BAUDRY ainsi que dans celui de Michèle LAROQUE « Alors on danse » Egalement dans « Fin de matinée » de Hiroshi TISHITANI, « Attila Marcel » de Sylvain CHOMET, « Signatures »de Stellio CHARALAMPOPOULOS, « Le boulet » de Alain BERBERIAN, « Michou d’Aubert » de Thomas GILOU, « Les parrains » de Frédéric FORESTIER, « Décalage horaire » de Daniel THOMPSON, « Mordbüro » de Lionel KOPP, « l’Ogre » de Volker SCHLONDORFF
Pour la télévision « Tout pour Agnès » de Vincent GARENQ, « Jeanne d’Arc » d’Alain BRUNARD, la série « Germinal » de David HOURREGUE, « Gone for Good » de Juan Carlos ME-
DINA, « Astrid et Raphaëlle » et « Munch » de Frédéric BERTHE, « La mort dans l’âme »,
« Rouge sang » et la série « La source » de Xavier DURRINGER, « T’en fais pas, je suis là » de Pierre ISOARD « La loi » de Christian FAURE, « La guerre des trônes » de Vanessa PONTET et Alain BRUNARD.
Retour en haut